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Mini réseaux : de la théorie à la pratique

Publié le 12 mars 2005
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Bien que ses décrets ne soient toujours pas parus, la loi Murcef a eu le mérite de faire réfléchir la profession. Désormais les questions essentielles sont cernées qui portent sur les meilleures façons de rationaliser le réseau et l’évolution des structures de la pharmacie. Forte de ces interrogations, la profession s’est employée à imaginer le plus large éventail possible de solutions tout en prenant soin de préciser la portée de chaque proposition et ses limites.

L’attente du prochain train législatif (loi Jacob, d’ici l’été ?) qui doit véhiculer cette réforme ne signifie pas pour autant immobilisme. Des « précurseurs » utilisent les moyens juridiques qui leur sont donnés – et notamment la constitution de SEL – pour mettre en place des systèmes regroupés d’officines, le plus souvent à trois, quatre ou cinq, créant ainsi des « mini-réseaux », locaux ou non, dans lesquels s’épanouissent aussi leurs associés, souvent anciens adjoints ou jeunes diplômés.

Extrêmement pragmatiques et évolutifs, ces modèles économiques préfigurent l’évolution qualitative de l’officine. En effet, leur mode d’organisation et de fonctionnement en commun apporte plus d’efficience au système, permet d’augmenter les performances des officines, de réduire les coûts d’achat et de structure, tout en prenant mieux en compte le client final.

Pour ce débat inédit, « Pharmacien Manager » laisse volontairement de côté les aspects théoriques des montages en SEL, de même que le sempiternel débat – car tout a été dit et écrit – sur les réseaux nationaux, les chaînes, les fusions d’officines… pour ne s’intéresser qu’aux réalisations concrètes.

Place donc à la pratique, aux témoignages de pharmaciens qui sont allés jusqu’au bout de leur projet professionnel. Tout au moins aussi loin que la loi et le Code de la santé publique le leur permettaient. « Pharmacien Manager » vous invite à venir découvrir le détail de la vie au quotidien des mini-réseaux dont le concept est proche du projet défendu par le Conseil central A de l’ordre des pharmaciens. Avec cette originalité d’avoir une société de services qui sert de société de tête au groupe, centralisant les fonctions sans rapport direct avec l’acte pharmaceutique : la comptabilité, la gestion, les achats, l’informatique… L’expérience des biologistes qui ont regroupé, bien avant les pharmaciens, cinq laboratoires au sein d’une même SEL, apportera également un éclairage précieux.

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Quelles sont les économies d’échelle réalisées ? Quelle politique de référencement peut être mise en place ? Quels outils (formation, merchandising, communication…) un laboratoire pharmaceutique peut-il proposer à un groupe de cinq pharmacies plus « homogènes » que 100 pharmacies appartenant au même groupement ? Quel management et quelle politique de prix mettre en place pour le mini-réseau ? De même, quelle communication adopter ? La mise en place d’une politique commune n’a-t-elle que des avantages ? Comment prendre des décisions en groupe ? ….

Pharmacien manager

#gt; Intervenants :

Jean-Marie Gobillard, titulaire à Poix-Terron (08), Patrick Mouton, titulaire à Sens (89) et président de Phyle@, maître Jean-Marie Alcaraz, avocat à Nice (06), Christophe Le Gall, titulaire et ambassadeur du Cercle du Carla à Angers (49) (pressenti) et un biologiste.

#gt; Animateurs : François Pouzaud (journaliste) et Anne Vernes (rédactrice en chef de Pharmacien Manager).

Dimanche 20 mars 10 h 30 – 11 h 30 Plateau TV

CONFÉRENCES

Médicaments et maisons de retraite

Création de pharmacies à usage intérieur, déconditionnement, forfaitisation des dépenses de médicaments, remises … La dispensation des médicaments et dispositifs médicaux auprès des personnes âgées dans les maisons de retraite est de nouveau en débat. Devant cet enjeu majeur pour l’équilibre économique des officines, l’USPO souhaite repositionner le pharmacien d’officine dans l’équipe de soins. L’exposé des premiers résultats d’une expérimentation menée sur trois départements permettra de définir les nouvelles possibilités qui s’offrent aux pharmaciens pour assurer pleinement la prise en charge des personnes âgées.

#gt; Intervenants :

Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’USPO, et Philippe Vacherand, vice-président de l’USPO.

Samedi 19 mars

17 h 30-19 h 00

Salle Carina A n° 733.