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Réussir le sevrage tabagique
Le pharmacien est un acteur relais de la prise en charge médicale. Il est aussi en première ligne et la prise en charge du sevrage à l’officine pourrait désengorger les consultations de tabacologie », affirme Anne Borgne, tabacologue à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy. Conscients du rôle des pharmaciens, des tabacologues du réseau Hôpital sans tabac se mobilisent, en partenariat avec Giropharm, pour les former. Le programme de formation aujourd’hui réservé aux membres du groupement a été validé par l’Afssaps et agréé par le Haut Comité de la formation pharmaceutique continue. Il sera élargi à l’ensemble de la profession d’ici 2006, a-t-on appris à Pharmagora.
En pratique, les outils proposés sont le test de Fagerström qui mesure la dépendance nicotinique, un test d’évaluation de la motivation et une mesure de l’état psychologique et moral. L’utilisation de l’analyseur de monoxyde de carbone doit aussi permettre au fumeur de matérialiser sa dépendance, ce qui joue un rôle important dans sa motivation. Evaluer la dose efficace de substitut nicotinique, assurer le suivi mais aussi savoir à quel moment passer la main à un spécialiste, font partie des éléments abordés.
La formation repose sur des mises en situation réelles et ne néglige pas les conseils au comptoir pour une bonne observance et la réussite du traitement : comment mâcher les gommes, rassurer le patient devant une prescription de deux patchs simultanés, changer l’emplacement du timbre en cas d’intolérance, adapter le plan de prise du bupropion, substituer pour une autre marque en respectant le dosage prescrit ou encore déconseiller formellement l’association de cigarettes sans tabac…
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