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Vernis semi-permanents : des risques, quels risques ?
L’application d’un vernis semi-permanent n’est pas dénuée de risques. Trois types d’effets indésirables liés à l’usage de ces préparations ont été relevés : réactions allergiques, atteintes mécaniques des ongles et, surtout, risque de cancers cutanés à type de carcinome épidermoïde induit. Car pour sécher et fixer les différentes couches d’un vernis semi-permanent, il est nécessaire d’exposer les ongles, et de fait une partie de la main, à une lampe émettant des rayons ultraviolets (UV), dont les UVA. Ces derniers sont connus pour pénétrer profondément dans la peau et favoriser la survenue de cancers caractérisés par l’apparition de mutations typiques. Ces dernières ont pu être reproduites expérimentalement sur des cellules de la peau irradiées par une lampe UV « à ongles », prouvant ainsi le risque cancérigène spécifique de ces appareils. Trois facteurs semblent particulièrement déterminants : un usage fréquent (cinq ou six par an, voire plus avec le développement des lampes à domicile), un âge jeune en début d’utilisation (en moyenne 20 ans) et des expositions répétées durant plusieurs années, l’effet cumulatif des UVA étant un risque majeur.
L’Académie nationale de médecine conseille d’appliquer une crème solaire sur les mains avant d’exposer l’ongle et la peau à ces lampes UV. Elle préconise également d’espacer les applications de ce type de vernis en particulier pour les personnes à phototype clair ou immunodéprimées qui sont davantage susceptibles de développer un cancer.
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