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NégociationsPas de TFR pour l’Aldactazine mais des baisses de prix pour 35 M

Publié le 25 juin 2005
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Suite au dernier comité de suivi des génériques, le CEPS et le GEMME* se sont réunis pour discuter de l’enveloppe des baisses de prix. Décidé à aller vite, le président du CEPS Noël Renaudin a fait savoir qu’il était disposé à surseoir à l’inscription de l’Aldactazine au TFR. Mais il souhaite apporter 35 MEuro(s) d’argent frais supplémentaire à l’assurance maladie grâce aux prochaines baisses de prix, soit autant que l’économie générée par la baisse de prix de mars dernier sur l’oméprazole, l’énalapril et la fluoxétine.

Cinq à six molécules sont pressenties mais Noël Renaudin s’est dit prêt à retenir d’autres molécules proposées par le GEMME. Pour les génériqueurs, deux tiers du chemin seraient donc parcourus grâce aux baisses à venir et à celle du printemps dernier puisque, selon le GEMME, il était entendu avec Philippe Douste-Blazy que les baisses de prix devaient dégager 100 MEuro(s) d’économies sur trois ans. Mais le président du CEPS est arc-bouté sur 250 MEuro(s) d’économies. Y aura-t-il de la place pour les négociations ? Tout dépendra de la capacité des officinaux à hisser le marché au-delà de sa croissance naturelle pour alimenter les économies supplémentaires qui doivent atteindre le fameux milliard d’ici 2007. Ne perdons pas de vue que Noël Renaudin dispose de trois manettes pour cela : la substitution, les TFR et les baisses de prix. Si la première se grippe, il activera sans délai les deux autres.

Le GEMME et le CEPS doivent se revoir rapidement pour confronter leurs calculs et négocier les baisses de prix.

* Le GEMME vient de renouveler son comité directeur pour deux ans : M. Ranty (Sandoz), président, M. Brière (Biogaran), vice-président, affaires économiques, M. Besnard (G GAM), vice-président, affaires techniques, Mme Baille (Teva), secrétaire générale, M. Faye (EG Labo), trésorier.

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