- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Médicaments ›
- Recherche et innovation ›
- Levemir : des valeurs de glycémies plus stables
Levemir : des valeurs de glycémies plus stables
INSULINE DÉTÉMIR
L’insuline détémir est un nouvel analogue de l’insuline humaine, d’action basale, comme l’insuline glargine (Lantus). Elle s’obtient en supprimant l’acide aminé terminal de la molécule (thréonine en position B30) et en greffant un acide gras à longue chaîne, l’acide myristique, sur la lysine en B29. Le profil cinétique de Levemir n’a pas la même origine que celui de Lantus qui, injecté sous forme de solution acide, précipite au contact des liquides neutres sous-cutanés, d’où une libération retardée et prolongée de l’insuline glargine.
Solution soluble et limpide, l’insuline détémir est neutre et incolore. Elle forme un réservoir sous-cutané liquide car elle ne précipite pas après injection, limitant probablement l’incidence des variations cinétiques intra-individuelles (moins de variabilité des glycémies par rapport à l’insuline NPH). De plus, elle se lie fortement mais de façon réversible à l’albumine, aussi bien dans la circulation sanguine qu’en sous-cutané, en raison de l’affinité de l’acide myristique pour l’albumine. Il s’établit un équilibre entre la forme libre et la forme liée de l’hormone. Seule la forme libre peut franchir la paroi capillaire pour gagner le sang. Levemir exerce un contrôle glycémique comparable à celui obtenu avec l’insuline NPH en terme de taux d’HbA1c. Levemir diminue le risque d’hypoglycémie nocturne chez les diabétiques de type 1. Son administration est associée à une prise de poids plus faible que sous insuline NPH.
L’insuline détémir peut constituer un traitement de base ou être associée à une insuline d’action courte ou rapide administrée lors des repas, notamment chez le patient diabétique de type 2. Levemir partage le niveau d’ASMR de Lantus (III).
Voir « Le Moniteur » n° 2590 du 09.07.05.
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Petit récap des nouvelles règles sur le tramadol et la codéine au 1er mars 2025
- Rupture de stock de Iopidine : par quoi le remplacer ?
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Gilenya (fingolimod) : quelles conditions de délivrance ?

