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WinPharma (Everys)

Publié le 5 novembre 2005
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+ : Simplicité d’utilisation, paramétrable, gestion bancaire, sauvegarde

Denis Reichenbach, installé à Fontaine-Française (Côte-d’Or), s’est équipé du logiciel WinPharma en février 2004 : « J’ai tout d’abord voulu un logiciel sous Windows en raison de sa convivialité et de sa facilité d’utilisation par tout le personnel lors des remplacements, mais aussi pour son côté auto-ajustable : je souhaitais en effet pouvoir paramétrer moi-même un maximum de données, gérer certains petits dysfonctionnements, inévitables, et remplacer le matériel sans dépendre de la maintenance. » Autrement, dit rester maître de son outil de travail.

Sophie Sevault, titulaire à Château-du-Loir (Sarthe), a choisi WinPharma pour sa souplesse et pouvoir ainsi facilement passer des applicatifs de gestion à la consultation des bases de données. Elle apprécie son excellente interactivité, le serveur non-stop en cas de panne logicielle, sa facilité d’utilisation, que ce soit avec la souris ou les commandes clavier, le rapprochement bancaire efficace à 98 %, le 100 % multitâche.

Pour sa part, Florence Desbuards, qui exerce à Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d’Or), résume sa satisfaction en quelques mots : « C’est un logiciel évident, totalement simple. »

Denis Reichenbach utilise aujourd’hui la totalité des applicatifs WinPharma : « Le module Tiers payant est très simple et efficace, connecté ADSL pour une télétransmission instantanée. L’aide à la délivrance des génériques est aussi très pratique, les faisant apparaître par ordre décroissant du nombre de boîtes en stock et vous donnant pour chacun les excipients à effet notoire. Les bases de données sont actualisées en temps réel via Internet ainsi que les modifications logicielles. Le mode de sauvegarde est rapide : il se fait en deux minutes sur une clé USB, contre une heure ou plus avec un système à bandes. Je commence à utiliser le module Opinion pharmaceutique qui est convivial et bien conçu, même s’il n’est pas tout à fait conforme au cahier des charges de l’Ordre. En effet, la mention « Opinion pharmaceutique n°… » apparaissant sur l’ordonnance et la facture est suffisamment discrète pour ne pas trop heurter le prescripteur. »

– : Petites rotations, base de données, édition du bilan, prix moyens

Quelques petits détails pratiques seraient encore à améliorer selon Denis Reichenbach, par exemple l’affinement des propositions de substitution : le module est peu flexible et ne permet pas de paramétrer par exemple une équivalence entre le princeps et le générique en termes de quantité de comprimés. Il propose toujours le moins cher et le plus stocké. « En gestion de stock, la liste de propositions de commandes se fait à partir des historiques et vous repropose systématiquement un produit même si vous ne l’avez pas recommandé. Vous devez le bloquer en manuel. Il faudrait que le logiciel ne le propose que lorsqu’il est à nouveau vendu. C’est très long à gérer au début ! » Un constat partagé par Florence Desbuards, qui évoque également la difficulté à gérer de façon efficace les petites rotations dont la pondération doit se faire manuellement.

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Denis Reichenbach s’avoue également moyennement satisfait de la base de données Mediquick : mentions spécifiques pas toujours adéquates, interactions étranges parfois… Mais, pour lui, il faudrait surtout que la SSII développe un module spécifique destiné à l’édition du bilan et une base de données avec les codes postaux.

Florence Desbuards incrimine de son côté la difficulté de sortir des prix moyens au niveau du bilan, ce qui pose un problème de valorisation du stock.

Maintenance : Bonne réactivité, pas trop chère

Les techniciens sont très ouverts à la discussion et se font un devoir de régler les problèmes. De surcroît, la maintenance est trois fois moins chère que chez la concurrence », assure Denis Reichenbach.

Florence Desbuards s’estime très aidée par le service de maintenance, y compris lorsque ses demandes portent sur des paramétrages du logiciel pour l’utilisation du module de statistiques par exemple. Elle juge, ainsi que Sophie Sevault, que la télémaintenance est très efficace et la réactivité très correcte.

Réactivité : Bonne

Toutes les mises à jour réglementaires sont effectuées au jour le jour, quelles qu’elles soient : on ne peut envisager plus rapide et plus efficace. La LPPR était en place et utilisable dès juin et nous n’avons eu aucun rejet, contrairement à nombre de confrères, commente Denis Reichenbach. Par contre, les demandes personnelles d’évolution mettent parfois du temps à être prises en charge : ainsi une erreur sur les historiques clients n’a été corrigée qu’au bout d’un mois malgré les enjeux médicolégaux. »

« Les mises à jour peuvent se faire via Internet à n’importe quel moment sans empêcher le fonctionnement du logiciel », apprécie Florence Desbuards. « Nous sommes toujours écoutés », estime de son côté Sophie Sevault, qui souligne que les petits correctifs sont effectués d’une mise à jour à l’autre.

Pourquoi j’ai changé pour WinPharma

Denis Reichenbach fait partie de ceux qui ont refusé le passage du logiciel Pharmagest au LGPI : « Je ne voulais pas que ma pratique quotidienne soit polluée par des écrans publicitaires intempestifs, ni que la SSII puisse envoyer – ou prélever ! – 24 heures sur 24, sans mon accord, des données et des fichiers sur mon logiciel. Mais il y avait aussi le fait qu’un néophyte, même un peu initié, n’était pas en mesure d’intervenir sur le logiciel. C’était déjà le cas avec le logiciel Pharmagest qui de plus était un système très lourd, notamment la version sous Informix, intouchable par un non-initié. »

Florence Desbuards a elle aussi abandonné Pharmagest pour WinPharma afin de « gagner en liberté, en accessibilité, mieux maîtriser son outil et trouver une écoute plus attentive en tant qu’utilisatrice. Je ne voulais pas non plus entrer dans un système de location totale « logiciel + matériel » ».