Pathologies Réservé aux abonnés

Maladies respiratoires : Après l’asthme, la BPCO devient une priorité nationale

Publié le 26 novembre 2005
Mettre en favori

Parmi les maladies chroniques mettant en péril la santé des citoyens, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) fait partie du trio de tête après l’HTA et l’asthme. Largement liée au tabagisme, cette maladie longtemps silencieuse toucherait plus de 3,5 millions de Français. Pourtant, la plupart des malades s’ignorent aux stades peu avancés : d’une part, parce que la BPCO est méconnue, d’autre part parce que les conséquences du tabac sur le souffle sont vécues comme « normales », et enfin parce que la mobilisation des professionnels de santé est insuffisante.

Faisant suite au programme d’actions sur l’asthme 2002-2005, celui en faveur de la BPCO (2005-2010) a été inauguré la semaine dernière par le ministère de la Santé lors de la 4e Journée mondiale consacrée à cette maladie respiratoire. Il met en oeuvre des incitations et des actions dans tous les domaines pouvant toucher professionnels de santé et grand public : formation et information, poursuite de la lutte contre le tabagisme, dépistage et diagnostic, recherche.

La semaine pilote « Opération souffle », menée à Bourges en mars dernier, devrait servir de modèle. En faisant intervenir de nombreux professionnels, dont plusieurs officinaux, elle avait ainsi permis de sensibiliser le public en lui proposant de mesurer son souffle.

Tous les professionnels de santé impliqués directement (généralistes, pneumologues, kinés) ou indirectement (pharmaciens, infirmières…) devront s’inscrire dans cette dynamique.

Publicité