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Gonococcies : mauvaises nouvelles en chaîne

Publié le 13 janvier 2006
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Comme tous les ans, Renago, le réseau national des gonocoques, vient de livrer dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire les résultats de sa surveillance. Le bilan 2004 annonce trois mauvaises nouvelles. Primo, le nombre de cas est clairement à la hausse : + 16 % par rapport à 2003 et + 48 % depuis 2002. En 2004, dans les laboratoires participant à la surveillance, 548 souches ont été isolées, masculines à une écrasante majorité (498 cas contre 50 pour les femmes). Le sex-ratio est donc de 10 hommes pour une femme. Secundo, les gonococcies anales augmentent significativement chez les homosexuels, preuve supplémentaire d’une recrudescence des infections sexuellement transmissibles dans la communauté gay. Tertio, plusieurs souches de gonocoques résistantes à la ciprofloxacine circulent sur toute la France.

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