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La présidentielle offre un répit au capital officinal

Publié le 26 mai 2007
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Un délai supplémentaire de deux mois a été accordé à la France par la Commission européenne pour répondre à sa mise en demeure concernant l’ouverture du capital. Petit rappel des événements : mi-mars, la France reçoit une mise en demeure car Bruxelles considère que certains éléments de sa réglementation sont contraires au droit communautaire, et notamment la notion de propriété de l’officine réservée au titulaire. La France dispose alors d’un délai de deux mois pour répondre. Délai impossible à tenir compte tenu de l’élection présidentielle. La profession donnera finalement sa réponse mi-juillet, en concertation avec le nouveau gouvernement.

Les considérations de santé publique primeront pour démontrer que la réglementation actuelle offre la meilleure adéquation entre les services et les besoins de la population. Face au risque de contrôle capitalistique des officines, l’Ordre réaffirmera sa position contre les montages, considérés comme délétères pour le maintien de services de proximité dans des zones géographiques jugées peu rentables. Sans plus attendre, l’institution relance le gouvernement sur la parution du décret sur les SEL attendu depuis plus d’un an. Histoire d’amadouer Bruxelles ? Pourra-t-il aussi défendre son rôle consultatif en cas d’ouverture d’une nouvelle officine ? Ce rôle prépondérant de la profession qui irrite tant la Commission européenne.

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