Travaillez vos points faibles

L’autonomie avant tout

L’écart est grand entre l’enseignement secondaire, avec un encadrement important, et les études de pharmacie pour lesquelles les connaissances demandées sont toujours aussi importantes et l’étudiant livré à lui-même. Qu’il s’agisse de l’administratif ou des cours, allez chercher l’information activement au lieu d’attendre qu’elle ne vienne à vous. Les structures existent pour cela : service de la scolarité, association estudiantine, tutorat pour certaines facultés.

Un réseau efficace

Créez-vous un réseau d’amis : bon pour le moral et pour éviter de flancher au moment des examens, il vous permettra de travailler en groupe certaines matières et saura aussi vous dépanner en cas d’absence forcée. Attention sur ce point de ne pas confondre autonomie et liberté ! Sécher les cours en amphi ou, pire, les travaux dirigés est toujours un très mauvais calcul. Enfin, pour les première année, ce qu’on appelle les « écuries », ces préparations parallèles proposées soit par des associations d’étudiants, soit par des prépa privées, donnent un bon coup de pouce côté méthodologie.

Travailler sa mémoire

A chacun son mode de fonctionnement. Sachez privilégier le sens le plus efficace, auditif ou visuel, pour retenir les cours. Autre point essentiel : hiérarchisez l’importance des connaissances à retenir et apprenez-les dans l’ordre, du plus important au détail. Cela vous aidera ensuite à avoir une vision plus claire selon chaque problématique (les enseignements coordonnés vous y aideront aussi) lorsqu’il vous faudra restituer ce que vous avez appris.

L’idée et la plume

Certes, les connaissances sont importantes, encore faut-il savoir les restituer, que ce soit dans le cadre des examens ou dans la vie professionnelle. A l’écrit, oubliez le langage SMS et travaillez les formules plus littéraires… Une denrée rare fort appréciée de vos correcteurs ! Un texte scientifique nécessite aussi un plan avec introduction, développement et conclusion. Entraînez-vous à vous exprimer à l’oral face à un groupe. Adaptez votre langage et vos explications à votre auditoire grâce aux jeux de rôle. Pour cela, votre entourage familial ou amical peut vous apporter une aide efficace.

Anglais de rigueur

Encore trop rarement maîtrisé des étudiants en pharmacie, l’anglais est pourtant plus qu’une nécessité : une obligation. Cette langue vous servira à chaque fois que vous souhaiterez lire ou publier, ou encore dans l’industrie, au service marketing ou réglementaire pour communiquer avec les services basés dans d’autres pays. Au comptoir aussi, l’anglais peut s’avérer une aide précieuse face aux clients étrangers. Pratiquez le plus possible, n’hésitez pas à partir en stage en Angleterre ou aux Etats-Unis, regardez la télévision en anglais… Tous les moyens sont bons.