Des consultations en ligne ? Les médecins concepteurs d’e-docteur – questionnaire patient sur www.e-sante.fr/e-docteur – s’en défendent. « C’est un outil intelligent d’analyse des symptômes », expliquent-ils. Proposé gratuitement depuis le 3 février dernier, e-docteur a nécessité 25 années de travail auprès d’urgentistes. Résultat : près de 4 000 questions pondérées pour isoler les symptômes de plus de 500 pathologies (1 500 à 2 000 à terme). Concrètement, l’internaute renseigne son âge et son sexe, et se géolocalise, puis le questionnaire avance en fonction de ses réponses. A la fin, e-docteur peut alerter, orienter vers un médecin, rassurer et même proposer une automédication. Ce sont des médecins qui pilotent le questionnaire, conçu « pour une relation constructive du patient avec sa santé et son médecin ». Les officinaux, eux, n’entrent pas en considération dans la démarche. A moins qu’e-docteur ne leur soit vendu à terme comme aide au conseil ? Pour le moment, le modèle économique repose sur la fréquentation du site… et la possibilité d’augmenter le montant des achats d’espace.
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