En constante augmentation depuis 2009, le marché de l’automédication (médicaments de prescription médicale facultative vendus sans ordonnance) a déchanté en 2013, enregistrant une baisse cinglante de 3 % en valeur (CA de 2,123 Md€) et de 4 % en volume (465 millions d’unités vendues) par rapport à 2012. Concernant les médicaments non remboursables non prescrits et conseillés par le pharmacien (OTC « strict »), le recul est encore plus sévère (- 3,23 % en valeur). Les causes de ce retournement de tendance sont plurifactorielles : contexte général morose, baisse de la fréquentation des officines, recours plus important aux consultations généré par la forte épidémie de grippe de 2013, absence de déremboursements. De plus, les ventes par Internet n’ont pas (encore) dopé le marché, représentant moins de 0,1 % de l’automédication. Même les prix légèrement moins chers en euros constants, proposés par 72 % des pharmacies ayant un espace libre accès au 31 décembre 2013, n’ont pas séduit les Français.
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