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Le dépistage organisé remis en cause au Canada
Alors que l’un des objectifs du nouveau plan cancer est de lutter contre les inégalités de recours et d’accès au dépistage du cancer du sein, une étude canadienne lance la polémique sur le bien-fondé de cette mesure.
Réalisée sur près de 90 000 femmes âgées de 40 à 59 ans, suivies pendant 25 ans et randomisées entre dépistage annuel ou pas de dépistage, l’étude a montré que les femmes qui avaient subi des mammographies annuelles pendant cinq ans n’avaient pas moins de risque de mourir d’un cancer du sein que celles n’ayant pas subi de dépistage.
Outre le fait de ne pas réduire la mortalité par cancer du sein, les données confirment l’existence d’un surdiagnostic de 22 %, lié à la détection de petites tumeurs ne mettant pas en jeu le pronostic vital.
En France, le protocole de dépistage pris en charge à 100 % est légèrement différent : les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées à une mammographie à double lecture et un examen clinique des seins tous les deux ans.
L’Institut national du cancer estime que ce dépistage permet de repérer 90 % des cancers avant l’apparition des symptômes, réduisant ainsi la mortalité de 21 %.
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