5 conseils pour mieux accompagner la vente de tests de grossesse

5 conseils pour mieux accompagner la vente de tests de grossesse

Publié le 14 avril 2014
Par Matthieu Vandendriessche
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Depuis près d’un mois, parapharmacies et grandes surfaces sont autorisées à vendre des tests de grossesse et d’ovulation. A peine sortis du monopole officinal, ces dispositifs font l’objet d’une âpre concurrence entre circuits de distribution. Uniquement sur le prix. Car le conseil et l’accompagnement restent l’apanage des pharmacies. Voici comment les renforcer au comptoir.

1-Comment votre équipe appréhende t-elle les consommatrices en demande d’un test de grossesse ? Pour le savoir, inscrivez la question à l’ordre du jour de la prochaine réunion que vous organisez une ou deux fois par mois avec vos collaborateurs. Cela peut se faire également de manière informelle.

2-Lors de cet état des lieux, laissez chacun s’exprimer et s’interroger sur son approche, que la consommatrice soit ou non en attente de conseils.

3-Elaborez une procédure d’accompagnement en construisant un arbre décisionnel à l’usage de toute l’équipe. « Certaines consommatrices ne voudront pas entamer de dialogue. En allant à l’encontre de ce besoin d’intimité, vous risquez de les pousser à effectuer cet achat en GMS », préconise Joëlle Hermouet, directrice de la société Formaplus. Se voir opposer un refus de dialogue, cela n’est pas si grave.

4-Lorsqu’un conseil s’avère opportun, sachez dans quel cadre ce test est utilisé. « Il peut arriver qu’il soit acheté au mauvais moment, par exemple au lendemain d’un rapport non protégé », indique Nicolas Deguilhem, préparateur et consultant en management à l’officine. Demander un test, cela peut d’ailleurs être une manière tacite de requérir un conseil sur la contraception d’urgence.  

5-Que la grossesse soit désirée ou qu’elle ne le soit pas, une consultation médicale s’impose après résultat positif du test.

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