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- LAMOTRIGINE
Dans un courrier adressé aux neurologues et aux neuropédiatres, l’Afssaps mettait en garde les prescripteurs contre un mauvais usage de la lamotrigine (Lamictal et ses génériques). La vigilance est également nécessaire à l’officine et dans l’entourage des patients. Il s’agit en effet de prévenir la survenue d’effets indésirables cutanés graves pouvant mettre en jeu la vie des patients sous lamotrigine. Deux cas de toxidermie sévère apparus chez des enfants ont été signalés l’été dernier. Cet effet indésirable survient le plus souvent durant les 8 premières semaines de traitement et, surtout chez l’enfant alors que les schémas d’administration prévus ne sont pas toujours bien respectés. Pourtant la prescription de l’antiépileptique est déjà bien encadrée.
Les recommandations inscrites dans les résumés des caractéristiques du produit (RCP) doivent être strictement respectées. L’Afssaps redonne les schémas posologiques chez l’enfant de 2 à 12 ans et chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans. L’association lamotrigine-valproate de sodium doit être contournée le plus possible et, si elle est inévitable, la dose de lamotrigine doit être abaissée. La survenue d’une éruption cutanée éventuellement associée à d’autres symptômes doit faire réagir très rapidement le malade, sa famille, l’équipe officinale… Le prescripteur arrêtera le traitement. Un antécédent de réaction cutanée sous lamotrigine interdit un nouveau traitement par l’antiépileptique. Afin de renforcer l’alerte des patients à propos de cet effet cutané grave, les RCP et les notices des spécialités à base de lamotrigine sont en cours de modification.
Source : Afssaps.sante.fr
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