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DÉmographie : Une « prescription secondaire du pharmacien » pour aider le médecin

Publié le 3 juin 2006
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L’officine ne semble pas « revendiquer massivement une évolution de son rôle vers davantage de prescriptions ni vers plus de prévention », constate l’Observatoire de la démographie des professions de santé (ODPS), présidé par Yvon Berland, dans un rapport remis au ministre de la Santé. L’opinion pharmaceutique « ne connaît aucune réalité de mise en oeuvre » et « l’insertion des pharmaciens dans un réseau de professionnels » est « en général peu développée », observe encore le rapport. Qui préconise « l’ouverture d’un débat avec les pouvoirs publics, en relation avec les médecins », pour définir le rôle et les nouvelles missions sanitaires que le pharmacien pourra adopter ainsi que « les modalités de formation et de reconnaissance à leur associer ».

L’ODPS estime en outre que la fonction de proximité du pharmacien « pourrait connaître des développements importants avec les priorités de santé publique […] ou les évolutions des modes de prise en charge, comme le développement de l’ambulatoire et le maintien à domicile ». C’est notamment le rôle confié au pharmacien en matière de génériques et de contraception d’urgence qui dessine les pistes d’évolution, livre le rapport. « Au travers de certaines évolutions engagées ou envisagées des fonctions du pharmacien, se pose la question du partage actuel des rôles entre lui et le médecin », stipule aussi l’ODPS, évoquant une « prescription secondaire du pharmacien ». Enfin, il est noté que les différences de comportement et d’appréciation de leur métier par les pharmaciens sont le plus souvent liées à un clivage urbain/rural et non géographique.

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