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Ophtalmologie : On pleure beaucoup dans les chaumières françaises
La Société française d’ophtalmologie s’est intéressée à nos voies lacrymales. Car le larmoiement est une pathologie fréquente : après 65 ans, mais aussi entre 0 et 10 ans. 752 patients ont été inclus dans une étude qui s’est déroulée pendant deux ans dans deux services d’ophtalmologie à Reims et Nancy. Les chiffres montrent une nette prédominance féminine (60 % des cas), accentuée après 65 ans. A Reims, les femmes de moins de 55 ans représentent 54 % des patients, mais ce pourcentage passe à 68 % après 65 ans.
Chez les enfants, ce sont les 0 à 2 ans qui sont concernés en priorité. Chez 5 à 20 % des nourrissons, un obstacle partiel ou complet au niveau de ces conduits empêche l’évacuation des larmes. Dans 90 % des cas, la guérison est spontanée, mais, si avant trois mois de simples massages autour de l’oeil suffisent, les taux de guérison spontanée décroissent avec l’âge de l’enfant. La prématurité est un facteur favorisant puisque 10 % des prématurés présentent des obstructions des voies lacrymales (un larmoiement excessif mais aussi un oeil sec). Plus d’une personne sur six utilise des substituts de larmes après 65 ans.
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