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Mal remis de la baisse des remises

Publié le 6 janvier 2007
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La baisse des remises sur les génériques a le plus pénalisé l’officine sur 2006. L’incidence sur 2007 sera moindre puisqu’il n’y aura qu’une perte de 5 %. Mais toutes les autres mesures entraînent une baisse du CA ou une diminution de notre marge. Il ne nous reste plus qu’à développer les autres niches que sont l’orthopédie, le MAD et sans aucun doute des segments délaissés tels que l’aromathérapie. »

Didier Ulrich, Saint-Priest (69)

 » La baisse des remises génériques est pénalisante, mais nous trouverons bien un palliatif ! En revanche les grands conditionnements entraînent une perte de marge, une perte de la visite du malade, une perte des repères dans les délivrances avec un gros doute sur la pertinence des économies au bout du compte ! »

Sophie Pommier, Moulins-Engilbert (58)

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 » La baisse des prescriptions est la mesure la plus pénalisante car elle touche le coeur de notre activité. Mais les gros conditionnements sont un véritable scandale. Non seulement nous allons devoir transformer nos pharmacies en hangar de stockage mais, en plus, c’est une baisse de prix déguisée. Il y a plusieurs années, la dispensation a été limitée à 28 jours pour contrecarrer le gaspillage des médicaments. On revient en arrière aujourd’hui… Quant à la baisse des remises sur les génériques, c’est nous supprimer la carotte mais pas le bâton ! »

Patrick Jouniaux, Grigny (91)

 » C’est à se demander si tous les confrères vont ouvrir les yeux quand leur comptable leur donnera le bilan 2006. ça risque d’être glacial ! Je pense qu’il va y avoir une baisse importante du nombre de collaborateurs dans les officines, entre les préparateurs en retraite non remplacés et les CDD non conservés, les licenciements économiques (les officines sont endettées en moyenne à 60 %), avec un risque très probable de déstabilisation du réseau, en particulier à la campagne. Bon courage à tous ! »

Olivier Brau, Issy-les-Moulineaux (92)

 » La non-visibilité économique à court terme est aussi très pénalisante pour l’officine. »

Jacques Frimon, Saulx-les-Chartreux (91)