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DMLA : Dépister tôt le handicap visuel

Publié le 13 janvier 2007
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Une gêne visuelle, la sensation d’un éclairage insuffisant et que les lignes ondulent peuvent être les premiers signes de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette maladie oculaire, qui entraîne la perte de la vision centrale en laissant intacte la vision périphérique, a fait l’objet d’une conférence lors du Club-Santé à Vienne (Autriche).

Première cause de cécité chez les personnes de plus de 50 ans dans les pays industrialisés, la DMLA se présente sous deux formes cliniques : la forme « sèche » (80 % des cas), sans traitement à ce jour, et la forme « exsudative » (20 % des cas), laquelle évolue rapidement, entraînant une baisse importante de l’acuité visuelle. Dans la forme « exsudative », les lésions de la macula sont liées au développement de néovaisseaux provenant de la choroïde sous l’influence d’un facteur de croissance vasculaire (VGEF). Or des traitements existent pour freiner son évolution : photocoagulation au laser, photothérapie dynamique, médicament antiangiogénique tel le pegaptanib (Macugen) en injection intravitréenne. Et lorsque le déficit de la vision centrale est installé, des méthodes de réadaptation visuelle aident à surmonter ce handicap, source de chutes, de mal-être et d’isolement. A condition de dépister la DMLA dès les premiers signes.

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