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Il faut débanaliser le syndrome d’apnées du sommeil

Publié le 31 mars 2007
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Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) touche 5 à 7 % de la population. Et pourtant, 8 apnéiques sur 10 sont des malades qui s’ignorent.

Avec la campagne « Génération sommeil », sociétés savantes, médecins spécialistes et associations de patients comptent améliorer le dépistage et la prise en charge du SAS. Tous ont participé à l’élaboration de livrets d’informations (« Ronflement, arrêts respiratoires… Et si c’était grave ? ») avec un quiz évaluant la somnolence. Ils peuvent être commandés gratuitement par tout pharmacien à : communication@resmed.fr. Un site (http://www.syndrome-apnee-sommeil.fr) a également été créé pour les patients.

Orienter vers une consultation médicale

Trop souvent, le SAS est considéré comme un trouble de la respiration nocturne. Or, il génère une fatigue durant la journée qui affecte aussi bien la qualité de vie que les performances professionnelles. La somnolence diurne peut par ailleurs provoquer des accidents de la circulation. Au-delà du « simple » ronflement, le SAS est un facteur de risque important de l’hypertension et favorise l’apparition de cardiopathies, d’accidents vasculaires cérébraux, de diabète et de dépression.

Au comptoir, toute plainte relatant un manque d’énergie et une somnolence excessive chez une personne qui ronfle doit orienter vers une consultation médicale. D’autant plus s’il existe des facteurs de risque : sexe masculin, plus de 40 ans, obésité, prise d’alcool et de somnifères.

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