Devrait-on conseiller de porter un masque à un client souffrant d’une infection hivernale ?

Oui ! Au Japon, cela est considéré comme un devoir civique. Cette habitude collective permet de ralentir notablement la propagation des épidémies saisonnières, de protéger efficacement les nourrissons mais aussi d’éviter de transformer en « nid à microbes » les transports en commun et les salles d’attente. En France, celui qui tousse n’effraie personne. Et celui qui porte un masque fait le vide autour de lui ! Les équipes officinales et les médecins ont un énorme travail d’éducation dans ce domaine. Pour les y aider, une campagne télévisée a eu lieu en décembre et d’autres sont prévues. Par ailleurs, divers matériels éducatifs sont disponibles sur http://www.grippeaviaire.gouv.fr et http://www.inpes.sante.fr. Cependant, ne nous leurrons pas : si les officinaux et les médecins ne donnent pas l’exemple, les comportements ne changeront pas. Entre les 4 millions de personnes entrant dans les officines et le million de patients consultant en médecine générale chaque jour, notre influence et notre crédibilité sont bien plus grandes que celles de 30 secondes au journal de 20 heures.