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Restructuration

Publié le 7 avril 2007
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Voilà un gros mot. Un sort que l’on croyait réservé à ces « vieux » secteurs d’activité qui n’ont pas pu ou pas su s’adapter. Or n’est-ce pas un mot qu’il faudrait avoir le courage de commencer à évoquer pour l’officine ? Quelques éléments… Nous nous acheminons vers une condamnation de la France sur l’ouverture du capital, même si la procédure peut être longue. La profession ne devrait-elle pas déjà penser à la façon dont ses entreprises pourraient être recapitalisées avec un minimum d’inconvénients, plutôt que de croire en l’efficacité défensive de murailles rendues obsolètes par la poudre à canon ?

On ne parle que de services à la personne ! La profession ne devrait-elle pas « foncer » à corps perdu sur le secteur sans calculer, et voir là un investissement ? Les Anglais n’ont su se faire rémunérer de véritables consultations qu’à force d’expérimentations et de volontarisme.

Ne devrait-elle pas revoir sa rémunération, basée sur le commercial et les volumes, à l’heure où politique de santé rime de plus en plus avec prévention, lutte contre l’iatrogénie et baisse de la consommation ?

Comment osez-vous dire cela ? pensent certains… Eh bien parce que les choses vont souvent mieux en les disant qu’en se voilant la face. Le secteur du textile paye cash pour n’avoir pas voulu ouvrir les yeux et bien se préparer 10 ans avant l’ouverture connue des quotas chinois.

Ah, mais j’oubliais. Tout va bien… le marché des pharmacies flambe. Pardon ! Le marché des transactions : celui où des officines s’achètent 8 fois l’EBE au mépris de toute logique économique, pour le plus grand bénéfice des « conseils »… et des heureux vendeurs, bien sûr. Tiens, qu’en pense un pharmacien du 9-3 exerçant au pied d’une barre ?

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Allons, rabat-joie. Après tout, comme dit l’histoire : jusque-là tout va bien, jusque-là tout va bien, jusque-là…