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Retraite : pensez-y plus tôt !

Publié le 28 avril 2007
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A ujourd’hui, nous avons 2,3 actifs pour un retraité et demain il n’y aura plus qu’un actif pour un allocataire. Nous n’échapperons pas aux difficultés », a annoncé Bernard Lagneau, président de la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens. Néanmoins, cette dernière a préparé ses arrières. « Nous avons devant nous six années de réserve pour notre régime de répartition, ce qui est exceptionnel pour ce genre de régime, et vous aurez la garantie jusqu’en 2050 de toucher la totalité des sommes promises. »

On ne le répétera jamais assez : plus le pharmacien cotise tôt, plus sa retraite sera confortable. « Mieux vaut faire un effort important aujourd’hui que considérable demain », martèle-t-il. En cotisant au seul régime obligatoire, il percevra une retraite annuelle moyenne de 10 000 Û à 15 000 Û. En cotisant au régime optionnel de capitalisation, la retraite moyenne passe à 28 500 Û pour atteindre dans le meilleur des cas 45 000 Û.

Il y a, en revanche, plus d’incertitudes sur les cotisations prélevées durant la vie active, du fait du déséquilibre du régime des retraites. Comme l’a expliqué Philippe Becker, de Fiducial Expertise, l’exonération des charges sociales, et donc des cotisations vieillesse, sur les dividendes distribués aux associés de SEL risque de sauter en raison du manque à gagner pour les caisses d’assurance vieillesse des professions libérales. « C’est déjà le cas pour les notaires et les médecins dont les dividendes sont taxés », signale Georges Dintras, notaire à Pharmétudes.

En revanche, bonne nouvelle pour le conjoint du pharmacien retraité qui décède (20 à 30 cas par an) : le taux de réversion qui était de 60 % du capital (régime optionnel) passe à 100 %.

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