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Chaque diabétique est différent
Pour inciter un diabétique à modifier ses habitudes de vie, le choix des mots est essentiel : parler d’hygiène alimentaire plutôt que de régime, d’activité physique plutôt que de sport. Les questions ouvertes sont préférables pour ouvrir le dialogue : « Que vous a dit le médecin sur votre traitement ? », « Que vous a-t-il expliqué sur le suivi glycémique à domicile ? », etc., sans partir du principe que le malade a reçu toute l’information par son médecin.
La formation sur la conduite de l’autosurveillance glycémique est primordiale : après avoir manipulé l’appareil avec le patient, l’officinal doit lui apprendre les bases d’hygiène (nettoyage des mains au savon, usage unique de la lancette) et d’entretien du matériel (nettoyage, changement régulier de l’autopiqueur).
Les modalités et l’interprétation du contrôle glycémique doivent aussi être rappelés, en insistant tout particulièrement sur la signification d’une glycémie à jeun ou postprandiale, la raison pour laquelle la valeur n’est pas la même qu’au laboratoire, la signification de l’HbA1c au regard de la glycémie… Ne pas hésiter à faire régulièrement des piqûres de rappel pour relancer la motivation et empêcher l’installation de mauvaises habitudes. Sensibilisez aussi à la question du soin des pieds…
Dans le cadre du suivi, l’analyse pharmaceutique permet de valider la conformité des ordonnances et de mettre en évidence d’éventuelles erreurs thérapeutiques (exemple : un patient de moins de dix ans sous Glucophage). L’analyse du traitement dans le temps permet de suivre l’évolution de la maladie et d’apprécier le risque cardiovasculaire global du patient.
Chaque diabète est différent et cet ensemble concourt à prodiguer des conseils personnalisés. C’est aussi par ces échanges que le patient va s’impliquer dans la prise en charge de sa maladie et apprendre à connaître son traitement, à vérifier sa prescription dans le cabinet même du médecin…
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