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- L’isotrétinoïne
Santé Magazine consacre trois pages à Roaccutane. L’objectif n’est autre que de mettre en garde contre les dangers potentiels du médicament qui, rappelons-le, est soumis à des règles de prescription particulières. « L’extraordinaire efficacité de l’isotrétinoïne se double parfois de terribles effets secondaires. » Tout est dit en ces quelques mots. Et Santé Magazine d’insister sur le risque tératogène, en accusant au passage médecins et pharmaciens pour leur manque de vigilance à propos de la contraception des femmes sous Roaccutane. Dépression et suicide ont également été longuement abordés. Mais l’auteur a l’honnêteté d’avouer que le lien de cause à effet entre le médicament et les actes suicidaires n’a pas été clairement démontré. « Quand je prescris, je préviens que le risque existe », confie un dermatologue. Mais n’est-ce pas là une attitude qui devrait être commune à tous les médicaments connus pour générer des effets indésirables potentiellement graves ?
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