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Thierry Micart Chef de projet Affaires réglementaires

Publié le 19 mai 2007
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Contrairement à ce qu’on croit ce n’est pas un métier de « solitaire »

J’ai exercé en officine sept années à Paris. J’ai vraiment apprécié la dimension conseil de mon métier mais j’ai décidé de me réorienter car je ne disposais pas du budget nécessaire pour devenir titulaire. J’ai suivi un DESS Droit de la santé, à Sceaux (92), en cours du soir pour compléter ma formation initiale. J’ai intégré Pierre Fabre fin 2003. Les affaires réglementaires, c’est un vaste univers qui compte différentes familles de métiers. Je m’occupe plus spécifiquement de l’enregistrement des médicaments. J’ai en charge une dizaine de produits et de projets, qui vont des antihistaminiques aux produits de dermatologie et de biotechnologie. Contrairement à ce que l’on pense, pharmacien aux Affaires réglementaires n’est pas un métier de « solitaire » mais un métier de contacts. Nous sommes en liaison avec différents services pour récupérer les informations techniques nécessaires au dossier d’enregistrement : la cellule clinique pour démontrer l’efficacité du produit ; la préclinique pour les questions de tolérance, mais aussi la production, car il faut fournir notamment des informations sur les machines utilisées ; enfin le service de pharmacovigilance pour les études à réaliser après la commercialisation de certaines molécules. Et puis le contact avec les autorités se fait de plus en plus en amont pour les études importantes destinées à démontrer l’efficacité d’un produit. Comme la réglementation est de plus en plus pointue, il faut que nous soyons sûrs d’être en phase avec les préoccupations des différentes agences selon les types de produits. n

ÉVOLUTION : PHARMACIEN AFFAIRES RÉGLEMENTAIRES SENIOR, RESPONSABLE DU SERVICE.

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