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Journée de solidarité : quelle souplesse dans l’organisation ?

Publié le 19 mai 2007
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Depuis sa création, gérer la journée de solidarité est un vrai casse-tête pour les entreprises. Cette année, elle est fixée au 28 mai (lundi de Pentecôte) mais ce calendrier n’est pas strict puisque l’employeur est libre de donner une autre date si l’officine était précédemment ouverte ce jour férié, ou si le lundi est un jour habituellement non travaillé par certains salariés. L’employeur peut même convenir d’une date différente pour chaque salarié.

Autre souplesse, cette journée peut être fractionnée en heures de travail, voire en minutes et en secondes. La contribution est alors moins symbolique, mais elle reste légale. Quelles que soient les modalités pratiques retenues par l’employeur, les salariés à temps plein doivent au final accomplir un travail supplémentaire annuel de 7 heures. S’agissant des temps partiels, cette durée est réduite au prorata de leur temps de travail contractuel.

Destinée à financer la caisse de solidarité des personnes âgées et handicapées, la journée de solidarité n’est pas rémunérée. En contrepartie, l’employeur doit s’acquitter chaque mois d’une contribution solidarité autonomie de 0,3 %.

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