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Jérôme Paresys-Barbier « Des permanences en régions d’ici six mois »
Après six ans de présidence, Jérôme Paresys a été réélu lundi à la tête de la section D.
Comment persuader les adjoints que l’Ordre leur sert à quelque chose ?
Vous avez raison, les confrères payent une cotisation, ils ont droit à une écoute ! Mais vous savez, la section D a 200 contacts par jour avec des adjoints. Nous allons renforcer cette proximité en régions : ouverture de permanences d’ici 3 à 6 mois et, à partir de cet automne, rendez-vous dans les locaux régionaux avec tout nouvel inscrit à la section D (avec remise d’un livret d’accueil).
La régionalisation de la section D s’est-elle avérée vraiment utile aux adjoints ?
La régionalisation de 2005 a contribué à leur reconnaissance, avec 29 tandems d’élus contre 2 représentants auparavant ! D’ailleurs, en 2001, nous avions 15 % de participation aux élections. Là elle a été de 40 % (y compris le vote Internet). Preuve que ça prend ! Quant aux représentants des adjoints en régions, ils devront peu à peu être aux côtés de ceux des titulaires partout où la profession sera présente, qu’il s’agisse des Codamups pour les gardes ou des futures agences régionales de santé…
Vous dites qu’il faut accélérer le mouvement sur de nombreux dossiers…
Il est temps que Conseil national de la formation continue siège. Idem pour la démarche qualité, les adjoints étant destinés à devenir PRAQ de l’officine où ils exercent. Il nous faudra aussi vite clarifier leur rôle dans la dispensation en officine, en EHPAD, dans la dispensation de la chimiothérapie et vis-à-vis du dossier pharmaceutique (tous auront leur carte CPS en 2008). Mais nous travaillons aussi avec la section A pour évaluer le nombre d’adjoints nécessaire et suffisant au comptoir dans le cadre de la réorganisation prévisible des officines.
Et l’intégration des adjoints dans le capital ? Elle est au point mort, or elle était présentée comme une priorité il y a 4-5 ans.
Sur l’accès à la propriété via les parts en industrie par exemple, il ne s’agit pas que d’un problème juridique. Il faut surtout une véritable volonté politique (professionnelle), et alors les textes pourront être modifiés ! Sur le fond, aujourd’hui, la seule possibilité pour un adjoint est de devenir cotitulaire d’un seul coup. Or les adjoints veulent pouvoir investir peu à peu dans le capital pour franchir le cap au bout de quelques années. Croyez-moi, le jour où des adjoints entreront dans ce processus, même progressif, leur façon de travailler ne sera plus la même.
Et la profession aura besoin de tous ses adjoints avec la pénurie annoncée…
Oui. Cela dit, j’aimerais que l’Ordre travaille sur une cartographie des diplômés. Certes, des titulaires ne trouvent pas d’adjoints. A cet égard, il faudrait que ceux-ci acceptent de faire 20 km en voiture pour découvrir l’exercice rural. Une de nos propositions serait d’ailleurs que le stage de 6e année se fasse pour moitié en ville et à la campagne. Mais je ne vois pas beaucoup d’annonces d’offres d’emploi… En revanche, le marché est saturé dans les grandes villes, des adjoints ne trouvant pas de travail !
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