La Haute Autorité de santé suit de près la dénutrition des seniors

La Haute Autorité de santé vient de publier des recommandations pour aider à la prise en charge de la personne âgée dénutrie ou à risque de dénutrition. Elles sont surtout destinées aux médecins, mais les pharmaciens peuvent aussi y trouver leur compte. Le texte complet de vingt-cinq pages, intitulé « Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéinoénergétique chez la personne âgée, recommandations professionnelles », est disponible sur http://www.has-santé.fr. Il souligne l’importance du dépistage de la dénutrition, lequel est recommandé au minimum une fois par an chez les personnes âgées vivant à domicile.

Pour celles placées en institution, le dépistage est recommandé à l’admission puis une fois par mois et lors de toute hospitalisation. Il repose sur des outils simples : mesure du poids, calcul de l’index de masse corporelle, recherche de situations à risque de dénutrition, évaluation de l’appétit, des apports alimentaires et de la perte de poids (par rapport à un poids antérieur de référence). La complémentation nutritionnelle orale est à envisager en cas d’échec de ces mesures ou bien d’emblée chez les malades ayant une dénutrition sévère.

Un bulletin « canicule » quotidien

Même si le soleil se fait désirer, le système d’alerte canicule est bel et bien déjà activé. Jusqu’au 31 août, l’Institut de veille sanitaire publie chaque jour sur son site (http://www.invs.sante.fr) un bulletin décrivant la situation ainsi que les recommandations à suivre en cas de fortes chaleurs. Alors, quel est finalement le rôle du professionnel de santé ? Réponse sur le site de l’Afssaps (afssaps.sante.fr). L’Agence vient de mettre à disposition des professionnels le document « Fortes chaleurs : prévenir les risques sanitaires chez la personne âgée ». Vous voilà paré pour l’été.