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L’activité officinale tient bon
L’étude annuelle du cabinet Fiducial Expertise laisse apparaître une légère progression de l’activité des pharmacies, mais des marges qui continuent de s’effriter.
Un bilan mitigé : c’est le constat dressé par le cabinet d’experts-comptables Fiducial Expertise. L’étude, qui porte sur l’activité en 2006 de 470 officines clientes, révèle que si l’activité des pharmacies a réduit son allure, en 2006, elle a progressé de 1,82 %, contre 4,94 % en 2005. En outre, le chiffre d’affaires progresse mollement de 23 733 euros, se situant en 2006 à une moyenne de 1,351 MÛ. Pour autant, des disparités se font jour entre les officines, selon leur lieu d’implantation. Celles installées dans les centres commerciaux affichent la meilleure croissance (+ 3,06 %), juste devant les officines de quartier (+ 2,05 %), alors que les pharmacies rurales et de centre-ville (respectivement + 1,74 % et + 1,31 %) ont davantage souffert de la baisse de la prescription médicale.
Cette légère augmentation de l’activité officinale compense l’érosion des marges commerciales. Ainsi, en 2006, dans la plupart des pharmacies, les marges sont inférieures à 28 %, qu’il s’agisse des officines rurales (+ 27,38 %), de quartier (+ 27,10 %) et de centre-ville (+ 27,80 %). Seules les officines de centre commercial parviennent à dégager une marge de 28,38 %.
Des marges inférieures à 28 %
Paradoxalement, l’étude révèle que la dégradation du taux de marge n’est que de 0,02 point en 2006, contre 0,57 en 2005. C’est une bonne nouvelle qui ferait presque oublier la baisse de 9 % du complément de marge de la coopération commerciale, compte tenu du plafonnement des marges arrière.
D’une manière générale, l’évolution conjuguée du chiffre d’affaires et de la marge a permis aux officines de maintenir une rentabilité nette proche du niveau de 2005. Ainsi, le pourcentage du bénéfice rapporté au chiffre d’affaires (hors taxes) passe de 10,41 % à 10,57 % en 2006. Néanmoins, l’écart continue de se creuser au détriment des plus petites structures, qui voient leur rentabilité moyenne chuter à 5,53 % (contre 5,78 % en 2005). En particulier, celles-ci ont du mal à faire face aux charges d’exploitation, qui progressent de 0,05 point.
La marge de manoeuvre des pharmaciens semble donc se resserrer dangereusement. Les signes ne sont pas encore trop inquiétants, puisque seulement 187 officines, sur l’échantillon des 470, ont un découvert en 2006 d’un montant de 5 683 Û, en faible augmentation par rapport à l’année précédente.
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