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Un effet boeuf

Publié le 29 septembre 2007
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Il y a trop de pharmacies en France. » Cette rengaine, entonnée très régulièrement par nos gouvernants, a été reprise par un trio ministériel lors de la présentation du PLFSS 2008. Un effet boeuf qui surprendra bon nombre de confrères, lesquels, clairement, se voient mal fusionner avec leur(s) voisin(s) ! Il faut dire qu’on leur a tellement joué par le passé le couplet du regroupement, sans pour autant leur en donner les moyens, que la méfiance, voire la défiance, est de mise. Aux dernières nouvelles, le gel de la licence libérée après un regroupement devrait enfin être entériné… Ce n’est pas trop tôt ! Alors oui, dans un certain nombre de cas, cette reconfiguration pourrait être bénéfique pour les confrères concernés. Et notamment, comme le souligne benoîtement le PLFSS 2008, pour celles et ceux dont l’officine est « de trop petite taille pour développer de nouveaux services ». Mais ne soyons pas naïfs : plus on est gros, plus on peut comprimer les coûts et plus on est capable de proposer des services à prix cassés, voire gratuits ! C’est par exemple le cas en Suisse où certaines chaînes font cadeau de leurs honoraires à leur clientèle et à la Sécu reconnaissante. Honoraires pourtant durement négociés par les organisations helvètes. Alors gagnant-gagnant ou gagnant-perdant ?

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