Acquisition Réservé aux abonnés

ce que vous en pensez

Publié le 6 octobre 2007
Mettre en favori

Benoît Beaudoin, Montigny-lès-Metz (Moselle)

La loi de répartition de 1999 a abaissé les quotas de population de 5 000 à 3 500 habitants dans les départements du Haut-Rhin, Bas-Rhin et Moselle. Ce nouveau quota, en stabilisant le réseau, a satisfait les pharmaciens sans pour autant fermer la porte aux créations. Je ne vois pas pourquoi il ne serait pas maintenant étendu à toute la France. Je suis favorable également aux transferts au sein d’une région, lesquels resteront, à mon avis, marginaux. Une modification de la loi de répartition démogéographique ne devrait pas faire l’objet de vives contestations de la part de Bruxelles, plus préoccupée par l’ouverture du capital des officines.

Dominique Jehle, Décines-Charpieu (Rhône)

Avec une pharmacie par tranche entière de 3 500 habitants, on ne peut qu’être satisfait en tant que titulaire d’une officine. Mais la profession, déjà pas mal attaquée ces derniers temps, ne risque-t-elle pas d’être accusée de protectionnisme ? Un relèvement des quotas n’est pas forcément du goût des adjoints qui souhaitent s’installer un jour. Personnellement, j’ai attendu quatre ans pour pouvoir réaliser ma création. Il est urgent de concrétiser les nouvelles dispositions sur les SEL pour faciliter l’accession à la propriété. Il est également urgent de pouvoir regrouper des officines en toute sécurité.

Sophie Corbise, Wervicq-Sud (Nord)

Au moment de l’installation, j’ai renoncé à la création car c’était déjà très difficile à obtenir. Avec un quota à 3 500, elle le sera encore plus demain. Pour les pharmaciens déjà installés, cela sécurise forcément. Un quota d’habitants supérieur par pharmacie permettra d’avoir des entités économiques plus fortes, lesquelles auront tout intérêt à avoir plus de personnel ou à intégrer de nouveaux associés. La mode est aux SEL et il est certain que cette forme d’exercice en sortira renforcée.

Publicité