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Public pour les uns, privé pour les autres
Vous venez d’être diplômé et vous avez opté pour une carrière dans la recherche. Mais vous hésitez : faut-il aller vers le secteur public ou le privé ? Les deux secteurs ont leurs avantages mais aussi leurs inconvénients. Tout est une question de personnalité.
Public : chercheur à tout faire
Si les missions de recherche dans le privé ou le public se ressemblent, il n’existe pratiquement pas de développement dans le public. En revanche, les missions administratives peuvent être très développées selon l’organisme auquel vous appartenez (DRIRE, ministère, etc.). Les postes de chercheurs en faculté nécessitent aussi d’accepter la fonction d’enseignement.
Enfin, les chercheurs du public prennent activement part aux recherches de fonds. Des contraintes supplémentaires qui font aussi la diversité du métier et offrent une certaine liberté en matière de sujet de recherche !
Des thématiques très encadrées dans le privé
Aucune latitude côté laboratoire quant aux sujets de vos recherches. Ils sont déterminés le plus souvent de façon collégiale avec un fort poids de la hiérarchie. Fixés de façon très précise avec un protocole à suivre à la lettre, ils tiennent compte de nombreux paramètres scientifiques et économiques, notamment de rentabilité. Le public offre l’avantage d’une plus grande souplesse… A condition d’avoir trouvé le financement, condition préalable à toute recherche.
Salaires : avantage au privé
Peu comparables, les salaires sont en général plus attrayants dans le privé. Un chercheur finit une brillante carrière avec environ 5 000 Euro(s) par mois dans le public quand son homologue, directeur du département recherche-développement d’un grand laboratoire pharmaceutique gagnera environ 15 000 Euro(s) par mois.
Mobilité : très faible dans le public, sauf vers le privé
Pas question de faire le tour de France des facultés en tant que chercheur et encore moins de changer de spécialité. Un maître de conférences passe professeur dans la même faculté. Un à deux changements dans toute sa carrière, c’est un maximum. A l’inverse, la mobilité est plutôt bien vue dans le privé. Il est rare et plutôt déconseillé de faire toute sa carrière dans le même labo. Si le passage du public au privé est aisé dans ce sens, il est quasi impossible dans l’autre.
« Nous manquons de chercheurs pharmaciens » * Directeur de recherche du Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie.
« Nous manquons de chercheurs pharmaciens en faculté. Celle-ci les accueillera à bras ouverts, à condition bien sûr que leur CV soit équivalent à ceux de leurs collègues scientifiques, à savoir un M2 de biologie moléculaire et une thèse d’une école doctorale dans un laboratoire reconnu. »
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