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Une souche du virus H5N1 plus à même d’infecter les humains a été isolée. Est-ce annonciateur de la pandémie ?

Publié le 20 octobre 2007
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Les virus influenza aviaires se distinguent notamment des virus humains par une température de multiplication plus élevée et une aptitude à reconnaître un récepteur localisé préférentiellement au niveau des terminaisons des bronches. Ces différences expliquent en partie l’inadaptation du virus aviaire à l’homme. L’équipe du Dr Yoshihiro Kawaoka (université du Wisconsin, Madison, Etats-Unis) a analysé des virus H5N1 provenant d’oiseaux malades. Chez certains virus, une mutation sur une des protéines leur permettrait de se multiplier à une température plus basse qu’auparavant. Une telle mutation dote ces virus de conditions de croissance plus proches de celles des virus grippaux humains. Cependant, ils ne sont toujours pas capables de coloniser le début des bronches. Il leur reste donc encore beaucoup de chemin à faire avant d’être transmissibles d’homme à homme, et de provoquer une pandémie.

Source : Pathogens.plosjournals.org.

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