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L’officine pourrait participer à la taxe grossiste !

Publié le 27 octobre 2007
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Les députés ont débuté mardi 23 octobre l’examen en première lecture du PLFSS pour 2008, avant vote solennel le 30 octobre. A l’heure où nous bouclons, il se murmure que sur les 50 millions d’euros taxés aux grossistes-répartiteurs, les officinaux pourraient eux aussi être mis à contribution. « De toute façon, ne serait-ce que par le blocage des remises et la surtaxation de services, les pharmacies paient toujours la note de la répartition », lâche Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’USPO. Plus officiellement, un cortège d’amendements concerne directement l’officine.

Un gel des licences au-delà de dix ans ?

Ainsi, comme le souhaitait l’Ordre, un dispositif de surveillance des commandes anormales de médicaments par une officine pourrait être mis en place. Un autre amendement concerne le rôle que pourraient jouer les pharmaciens dans les services à la personne, dans le MAD ou la dispensation à domicile, avec une possibilité de prise en charge par les organismes de sécurité sociale.

Concernant les regroupements, les trois syndicats, l’APR et l’Ordre sont d’accord pour réduire le nombre de pharmacies, à condition de pouvoir aussi renforcer le maillage territorial là où cela est nécessaire. Mais avec une soupape de sécurité sur les dix ans de gel des licences. Par exemple, dans une commune où il y aurait eu un regroupement, le dégel n’interviendrait pas forcément au bout de 10 ans, sauf si l’approvisionnement en service pharmaceutique était devenu insuffisant. Un texte a été déposé dans ce sens.

Il a également été question de mieux informer les médecins sur le prix des médicaments prescrits, de contraindre les laboratoires à réaliser des études post-AMM et de créer un comité pour homogénéiser la prise en charge des ALD.

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