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Le CDI intérimaire
Depuis le 6 mars, les salariés intérimaires peuvent être embauchés en CDI. L’objectif de ce nouveau contrat est d’offrir un cadre moins précaire en sécurisant le salaire. En pratique, le CDI intérimaire est conclu entre le salarié et l’entreprise de travail temporaire pour la réalisation de missions successives. Hors périodes de congés payés ou de formations, l’intérimaire devra accepter toutes les missions proposées par l’entreprise de travail temporaire répondant aux critères de mobilité, de poste et de salaire définis dans son CDI. Le reste du temps, il sera en intermission. Durant ces périodes, il ne travaillera pas mais percevra une rémunération minimale au moins égale au smic majoré de 25 % pour les salariés cadres. Le secteur de l’intérim s’engage à signer 20 000 CDI au cours des trois prochaines années. Jean-Luc Sicnasi, dirigeant de 3S Santé, reste sur la réserve : « Nous ne pouvons pas prendre le risque d’embaucher des intérimaires et de leur garantir une rémunération sur des périodes non travaillées. »
Repère : Les règles du CDI intérimaire sont identiques à celles d’un CDI classique, notamment en matière de congés payés, de licenciement, de temps de travail.
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