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Beyfortus : les pharmaciens d’officine encore sous payés
Dans un communiqué en date du 6 septembre, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) dénonce les conditions de commande et de rémunération du Beyfortus, médicament de Sanofi, indiqué pour la prévention des infections des voies respiratoires inférieures dues au virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nouveau-nés et les nourrissons. Ce médicament est en effet mis à disposition des officines par l’Etat. Une distribution jugée par la FSPF « complexe et contraignante via Santé publique France », et qui fustige « l’improvisation » du ministère de la Santé. Outre cette distribution désorganisée, la rémunération de la commande et de la délivrance du Beyfortus par le pharmacien d’officine s’élève à 4,11 €. Un montant qualifié de « dérisoire » par le syndicat. D’autant que le même acte est facturé 22 € par le pharmacien hospitalier à l’Assurance maladie. Le conseil d’administration de la FSPF s’oppose donc à la tarification proposée par la Direction de la sécurité sociale (DSS) aux pharmaciens d’officine. Interrogé par Le Moniteur des pharmacies, Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO), partage le constat de la FSPF.
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