Hausse de la franchise médicale : plafonnée à…

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Hausse de la franchise médicale : plafonnée à…

Publié le 8 septembre 2023
Par Audrey Chaussalet
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La franchise sur les boîtes de médicaments va probablement doubler, a indiqué le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau. Qu’en est-il du plafonnement ?

Interrogé sur les antennes de Sud Radio, vendredi 8 septembre, Aurélien Rousseau, le ministre de la Santé, est d’abord resté énigmatique, « on regarde, on continue à travailler, on ne veut pas que des personnes qu’on imaginait préservées soient touchées », avant de préciser qu’il y aura sans doute « un doublement de la franchise sur les boîtes de médicament, sans qu’on ne touche au plafond de 50 euros par an », pour éviter de pénaliser les personnes notamment qui ont une affection longue durée. Par ailleurs, la franchise sur les visites chez le médecin, actuellement d’un euro, va également « sans doute passer à deux euros », a-t-il ajouté. En revanche, il a émis un avis défavorable sur une éventuelle révision des franchises concernant les soins infirmiers, de kiné, ou le transport sanitaire. 

Une hausse des prix des médicaments à prévoir

À propos des pénuries de médicaments, et d’éventuelles hausses de prix pour inciter les laboratoires à produire plus, Aurélien Rousseau a répondu : « Le sujet est circonscrit d’une certaine manière à l’amoxicilline et au paracétamol. Sur l’amoxicilline, on a proposé en contrepartie d’un engagement de livraison, une augmentation de 10 % aux principaux laboratoires qui en produisent. La plupart ont répondu Ok, là-dessus ! ». Le ministre de la Santé a également laissé sous-entendre que d’autres hausses étaient à prévoir, mais que peu de médicaments seraient concernés au final. « On se concentre sur notre sujet majeur, les antibiotiques », a-t-il déclaré avant de répéter une nouvelle fois que « la France est un des pays d’Europe où l’on en consomme le plus ». Enfin, il a incité les Français « à instaurer un nouveau rapport avec le médicament », car « ça n’est pas un bien de consommation comme un autre », a-t-il martelé. Rappelons que le ministre de la Santé participe actuellement à la préparation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2024, dont la présentation est attendue pour fin septembre.

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