Bromocriptine, acéclofénac : accord sur les risques

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Bromocriptine, acéclofénac : accord sur les risques

Publié le 6 août 2014
Par Marjolaine Labertonière
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L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) informe des travaux du CMDh (Groupe de coordination des procédures de reconnaissance mutuelle et décentralisées). Ce groupe adopte les conclusions du PRAC (Comité européen pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance) pour la bromocritine et l’acéclofénac.

L’utilisation de la bromocriptine (Parlodel et génériques) dosées jusqu’à 2,5 mg doit être réservée aux raisons médicales d’arrêt de l’allaitement (fausse couche, interruption thérapeutique de grossesse, infection VIH de la mère, etc.). Les facteurs de risque cardiovasculaires, neurologiques et psychiatriques doivent être pris en compte lors de la prescription. La bromocriptine est donc déconseillée en routine pour interrompre la montée laiteuse. L’ANSM rappelle les contre-indications à son emploi (hypertension artérielle non équilibrée, HTA de la grossesse, du post‐partum, maladie coronaire ou cardiovasculaire grave, troubles ou antécédents psychiatriques graves).

Les conseils pour minimiser les risques cardiovasculaires liés à la prise d’acéclofénac (Cartrex et génériques) par voie générale sont identiques à ceux adoptés pour le diclofénac. Les risques thromboemboliques concernent particulièrement les patients présentant une maladie cardiovasculaire ou des facteurs de risques cardiovasculaires (HTA, hyperlipidémie, diabète, tabagisme) et ce d’autant que les doses prescrites sont fortes et le traitement de longue durée.

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