- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Comment se passe une hémodialyse ?
L’hémodialyse permet de filtrer le sang en cas de dysfonctionnement des reins grâce à un appareil externe. C’est la technique de dialyse la plus courante. Le patient doit se rendre trois fois par semaine dans un établissement de soins, dans une unité de dialyse médicalisée, ou encore dans une unité d’autodialyse ou d’autodialyse assistée (pour des malades plus autonomes).
Avant de débuter une dialyse, le patient subit une légère intervention chirurgicale: on crée une fistule sur le bras afin d’augmenter le débit d’une veine qui sera systématiquement ponctionnée lors des nombreuses séances à venir. A chaque séance, le patient doit préalablement se laver le bras au savon pour éviter une infection au niveau de la fistule. Il est pesé et sa tension artérielle est mesurée au début, pendant et à la fin de la séance. Il s’installe ensuite sur le lit-fauteuil. Une infirmière ponctionne alors deux fois la fistule pour y placer deux aiguilles reliées à l’appareil externe de filtration. L’une permet d’acheminer le sang vers l’appareil et l’autre de réinjecter le sang filtré dans la circulation. Si ces ponctions sont douloureuses, un patch anesthésique local peut être posé par le patient 30 minutes à 1 heure avant le branchement. Chaque séance dure de 4 à 6 heures. Le patient peut lire, regarder la télévision, dormir… Une collation est servie.
A la fin de la filtration, les aiguilles sont enlevées et une compression d’environ 10 minutes est effectuée jusqu’à arrêt total du saignement, puis des pansements,à conserver plusieurs heures, sont posés. Le patient doit se lever uniquement avec l’aide de l’infirmière. Il est de nouveau pesé. Ces séances peuvent provoquer une fatigue importante et, plus rarement, des vertiges ou des malaises dus à une hypotension.
- Aspartame : une pétition réclame son interdiction à l’échelle européenne
- Vapotage de substances psychoactives : l’ANSM tire la sonnette d’alarme
- Que risque-t-on à consommer une pomme de terre dont la peau est verte ?
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Le « challenge paracétamol » : un phénomène inquiétant aux portes de la France ?
- 5 outils d’IA qui ont fait leurs preuves à l’officine
- Administration des vaccins : la formation des préparateurs entre dans le DPC
- Diaralia : retrait de lot
- Quétiapine en rupture de stock : comment adapter la prise en charge des patients ?
- Prevenar 20, Voltarène, Talzenna… Quoi de neuf côté médicaments ?