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- Ce transfert qui dérange
Le répit d’Elisabeth Barichard, titulaire à Saint-Cyr-sur-Loire, aura été bref. En février dernier, la décision du ministère de la Santé de l’autoriser à reprendre son activité après sept mois de suspension de licence et une grève de la faim de 44 jours semblait clore une longue bataille juridique entre confrères. Cinq pharmacies contestent en effet le transfert en 2005 de l’officine Barichard acquise en 1984 dans un centre commercial voisin, dans un quartier en fort développement situé à une dizaine de minutes du centre-ville de Tours.
Ce collectif a déposé auprès du tribunal administratif d’Orléans un recours avec référé suspensif. Si celui-ci a été rejeté mi-juillet, le fond du dossier devrait être examiné en début d’année 2015. Et une autre procédure est en appel devant le tribunal administratif de Nantes. Les plaignants estiment la zone de chalandise actuelle (2 200 habitants) insuffisante, en soulignant qu’une officine ne peut bénéficier d’une clientèle de passage.
La titulaire soutenue par une association très active de près d’un millier de particuliers et par bon nombre de confrères du département, s’appuie pour sa part sur la construction d’ici deux ans de 700 nouveaux logements. Ce que confirme la mairie. « Ces affaires de justice incessantes depuis neuf ans, c’est difficile à vivre… On aurait pu travailler en bonne intelligence. Je ne pensais pas que dans la profession ça se passait ainsi. Et je ne suis pas la seule à être harcelée. Nous sommes une soixantaine dans ce cas en France ! », confie Elisabeth Barichard.
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