En octobre, pensez rose

Du 5 au 28 octobre, les acteurs de la lutte contre le cancer du sein se mobilisent pour la 21e édition de ce mois de sensibilisation baptisé « Octobre rose ». Il s’agit de rappeler l’intérêt du dépistage organisé car un diagnostic précoce permet en général des traitements moins lourds et moins mutilants, et de meilleures chances de guérison. Détecté précocement, le cancer du sein, qui fait près de 12 000 victimes chaque année en France, peut être guéri dans neuf cas sur dix. Or, après une progression régulière, le taux de participation au programme de dépistage mis en place en 2004 stagne depuis 2008.
Pour relayer l’information à l’officine, rappelez que le dépistage organisé s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans qui ne présentent ni symptôme apparent, ni facteur de risque particulier autre que leur âge (deux tiers des cancers du sein surviennent après cet âge). Et qu’il offre davantage de garanties qu’une démarche individuelle, avec une prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Avant 50 ans, le dépistage n’est pas recommandé en l’absence de facteurs de risque : antécédent personnel ou familial de cancer du sein ou d’hyperplasie atypique d’irradiation thoracique médicale à haute dose, ou de mutation du gène BRCA 1 ou BRCA 2 identifiée. Après 74 ans, le dépistage fait l’objet d’une discussion au cas par cas avec le médecin traitant ou le gynécologue. Distribuez les brochures d’information Octobre rose 2014, à commander sur le site de l’Institut national du cancer : www.e-cancer.fr, ou auprès du Cespharm.