Grève : comment s’occuper si on ne veut pas manifester

Selon les prévisions, plus de neuf pharmacies sur dix seront en grève ce mardi 30 septembre. Et la plupart des officinaux battront le pavé dans de nombreuses villes de France.

Les titulaires qui ont fait le choix de ne pas lever le rideau de l’officine conservent celui de mobiliser ou non leur personnel ce jour-là.

« C’est difficile de demander à son équipe de s’investir un jour où l’entreprise est fermée », estime Nicolas Deguilhem, consultant en management officinal. Mais le cas échéant, comment occuper ses collaborateurs lors de cette journée ?

L’idéal, selon le consultant, serait de profiter de la présence de l’équipe pour organiser une formation. Encore faut-il avoir anticipé cette possibilité. A défaut, une démarche de formation peut être entreprise par le biais du e-learning.

Cette journée « off » est aussi l’occasion de rédiger ou de réactualiser les fiches de procédure qualité de la pharmacie. Et pourquoi ne pas en profiter pour organiser les entretiens annuels d’évaluation ou se lancer dans les entretiens professionnels, nouvel outil de management (présenté dans Le Moniteur des pharmacies du 27 septembre 2014) ?

La fermeture peut également être mise à profit pour procéder au rangement de l’officine, à la gestion des médicaments périmés ou au suivi des impayés. Mais il ne paraît pas opportun de demander à ses collaborateurs d’effectuer des tâches dont il n’a pas habituellement la charge.

Quoi qu’il en soit, la pharmacie est en grève. Il convient donc de ne pas être visible dans l’espace de vente, depuis l’extérieur. Car il serait difficile de ne pas répondre aux sollicitations de vos clients habituels, pourtant bien compréhensifs…