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Comment se déroule un audiogramme ?

Publié le 11 octobre 2014
Par Aude Rambaud, Yolande Gauthier, Julie Réaux et Anne-Hélène Collin
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L’audiogramme est un examen destiné à explorer l’audition. Il est important d’être bien reposé le jour de l’examen car il nécessite une attention soutenue. Il est également recommandé d’être en repos sonore depuis plusieurs heures, c’est-à-dire à l’abri de bruits excessifs et prolongés, par exemple en cas de travail dans un milieu bruyant (travail en usine, menuiserie, voirie, etc.). L’examen a lieu dans une salle insonorisée. Le sujet est en position assise. Après vérification des tympans et de l’absence de bouchon de cérumen, des écouteurs sont placés sur ses oreilles. La première phase de l’examen est appelée audiométrie tonale : l’examinateur envoie un son pur assez fort pour être identifié, puis baisse l’intensité à 0 et la remonte ensuite de 5 dB en 5 dB.

Quand le sujet entend le son, il le signale en levant la main. L’examinateur renouvelle cette épreuve avec plusieurs fréquences allant des sons graves aux sons aigus. L’objectif est de déterminer pour chaque fréquence le niveau sonore perceptible par le sujet, oreille par oreille. A chaque fois que le sujet entend un son, l’examinateur note l’intensité et la fréquence sur un graphique, appelé audiogramme, qui lui permettra d’interpréter les résultats. L’étape suivante consiste à placer un stimulateur juste derrière l’oreille pour évaluer la conduction osseuse des bruits. L’appareil envoie des vibrations sur l’os, des fréquences graves aux fréquences aiguës. Le patient répond de la même manière que lors de l’étude de la voie aérienne. La seconde phase de l’examen, l’audiométrie vocale, évalue l’intelligibilité ou la compréhension du langage. Elle n’est pas systématique. Une série de mots de une à deux syllabes est prononcée avec différentes intensités et le résultat est noté sous forme d’un chiffre en pourcentage. L’examen dure généralement 15 à 30 minutes.

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