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Différencier apathie et dépression

Publié le 18 octobre 2014
Par Anne Drouadaine
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La Haute Autorité de santé publie de nouvelles recommandations pour éviter la confusion entre apathie et dépression chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer. L’apathie, dont souffrent 60 % des patients, est définie par une perte ou une baisse de motivation, des pertes d’initiatives, un appauvrissement des activités sociales, un désintérêt et un émoussement affectif qui durent plus de 4 semaines et contrastent avec l’état antérieur du patient. La recherche de signes spécifiques de la dépression (humeur triste pathologique, ruminations dépressives, désespoir, culpabilité) sera effectuée pour établir le diagnostic. La HAS prône une prise en charge de l’apathie globale et pluriprofessionnelle, de préférence non médicamenteuse : thérapie de stimulation cognitive, réhabilitation psycho-socio-cognitive, activités de groupe liées à la vie quotidienne. Les médicaments favorisant l’apathie, particulièrement les antidépresseurs, seront si possible diminués voire arrêtés. Les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (donépézil, galantamine, rivastigmine) et la mémantine ne sont pas recommandés chez les patients apathiques atteints d’Alzheimer.

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