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- Du piquant à juste dose
Le changement ne vient pas toujours d’où on l’attend. Si la profession entrevoyait avec inquiétude l’ouverture du monopole envisagée par Bercy, c’est le droit de vacciner qui lui « tombe » dessus via le projet de loi de Santé. Si la présence de médicaments en supermarché n’est plus à l’ordre du jour, l’acte vaccinal pratiqué par les pharmaciens fait déjà les choux gras de la presse grand public, et pique les médecins au vif… Pourquoi un professionnel de santé qui a fait six années d’études ne pourrait pas vacciner des patients ? Le débat, s’il doit avoir lieu, ne devrait pas tant porter sur le fond que sur le modèle économique de cette « mission ». Comment et combien rémunérer les pharmaciens pour la vaccination ? En ces temps économiques moroses, les officinaux recherchent tous des leviers de croissance. Et si le changement venait… d’eux-mêmes ? Aide-toi, le ciel t’aidera. C’est ce précepte qu’ont suivi les titulaires qui témoignent dans notre dossier page 17. Malgré des indicateurs de chiffre d’affaires au rouge, ils n’ont pas hésité à prendre des risques et à investir (dans des travaux, un nouveau rayon…). Pour pouvoir mieux repartir et remettre du piquant dans leur activité. Le changement, c’est aussi un choix décidé par une consœur outre-Manche. Son projet : créer une pharmacie qui ne délivrerait que de l’homéopathie et des produits bio. Résultat ? The Organic Pharmacy (à découvrir page 30) a déjà cinq points de vente à Londres et s’exporte à l’étranger. Pourquoi pas en France ?
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