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Certains veulent aller plus loin

Publié le 30 octobre 2014
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Ce sont les jeunes qui sont les ambassadeurs du changement », a martelé la présidente de l’Ordre, Isabelle Adenot, lors de la convention de synthèse de l’Opération Jeunes 2013-2014. Aussi se positionne-t-elle plutôt favorablement sur l’ouverture du capital aux adjoints. Elle a semble-t-il été entendue par le ministre de l’Economie qui a annoncé l’ouverture du capital des officines aux pharmaciens non titulaires (réforme des professions réglementées). Un coup de pouce pour les jeunes qui manquent d’apport. Mais un coup de pouce insuffisant selon Pascal Fournié-Taillant, pharmacien et fondateur d’une startup dans le domaine de la finance quantitative. Dans sa thèse, « Le capital-investissement dans la pharmacie d’officine : un modèle de financement par obligations convertibles en actions », il va plus loin. Il propose l’ouverture du capital, au moins pour une fraction minoritaire, à des investisseurs non pharmaciens. « Une société d’investissement peut d’ores et déjà participer au financement d’une officine en souscrivant à une émission obligataire convertible en actions. Un schéma qui permet aux jeunes titulaires de se financer en limitant leur endettement personnel. En convertissant sa créance en actions, la société pourrait alors entrer au capital de l’officine en augmentant mécaniquement ses fonds propres et sa solvabilité, ou se faire rembourser si le titulaire préfère garder les pleins pouvoirs. »

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