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Non-observance médicamenteuse : un coût très lourd pour la société
L’étude IMS Health France/CRIP (cercle de réflexion de l’industrie pharmaceutique) présentée le 12 novembre révèle que la non-observance observée dans six pathologies chroniques coûterait plus de 9 milliards d’euros par an. Autant d’économies potentielles à réaliser.
« Un patient est considéré comme non observant dès qu’il suit son traitement à moins de 80 % que ce soit dans la durée ou en termes de dose ». En se basant sur cette définition utilisant pour outil de mesure le Medication Possession Ratio(1), l’étude d’IMS Health pour le Cercle de réflexion de l’industrie pharmaceutique (CRIP), présentée le mercredi 12 novembre a constaté qu’en moyenne seulement 40 % des patients sont observants dans les 6 pathologies chroniques examinées (hypertension artérielle, asthme, diabète de type 2, ostéoporose, insuffisance cardiaque et hypercholestérolémie).
L’observance est de 40 % dans l’HTA, 52 % dans l’ostéoporose, 37 % dans le diabète de type 2, 36 % dans l’insuffisance cardiaque, 44 % dans l’hypercholestérolémie et seulement 13 % dans l’asthme !
Au total, cette non-observance coûterait plus de 9 milliards d’euros à la société, autant d’économies potentielles pour la sécurité sociale si la prise en charge thérapeutique des pathologies était mieux respectée.
Pour combattre ce problème, l’implication de tous les acteurs de santé (industriels, professionnels de santé, organismes payeurs, associations de patients…) permettrait d’identifier les difficultés rencontrées par les patients et d’optimiser l’observance, conclut l’étude.
IMS Health et le CRIP avancent plusieurs propositions dont la formation des professionnels de santé à la communication sur l’observance, ou encore le fait de déclarer l’observance comme « grande cause nationale ».
(1) le MPR est un indicateur qui mesure le nombre de patients se présentant à la fin effective de la durée de leur traitement pour un renouvellement.
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