- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Vigilances ›
- Promouvoir l’accès à la naloxone
Pour réduire le nombre de décès liés à une overdose d’opiacés, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’améliorer la mise à disposition de naloxone (Narcan et génériques) pour les amis, membres de la famille ou partenaires de consommateurs de drogues, ainsi que pour les travailleurs sociaux et les policiers.« Dans la plupart des pays, ce médicament n’est actuellement disponible qu’auprès des hôpitaux et des personnels ambulanciers qui n’arrivent pas toujours à porter secours assez vite à ceux qui en ont besoin », note l’OMS. La naloxone, utilisée depuis plus de 40 ans, est une molécule sûre qui présente peu de risque d’effets indésirables sérieux. Tout adulte peut apprendre à reconnaître les signes d’une overdose d’opioïdes et à pratiquer l’injection de naloxone dans les meilleurs délais.Ce geste permettrait de diminuer le nombre de décès par overdose, actuellement estimé à 69 000 par an dans le monde.Mais pour mettre en œuvre de telles recommandations, les lois, les réglementations et la politique de prix doivent être revues.
En France, un avis favorable à une diffusion plus large de la naloxone auprès des usagers de drogues a été émis par la commission des stupéfiants et psychotropes de l’ANSM en… 2009.Le dossier est resté en suspens depuis.
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Petit récap des nouvelles règles sur le tramadol et la codéine au 1er mars 2025
- Rupture de stock de Iopidine : par quoi le remplacer ?
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Gilenya (fingolimod) : quelles conditions de délivrance ?