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Comment placer ses liquidités
Vous venez de vendre un appartement ou souhaitez placer votre épargne pour une courte durée. Le rendement des placements de trésorerie a sérieusement chuté, mais voici trois pistes pour investir entre quelques mois et deux ans.
Depuis trois ans, le rendement des placements à court terme s’érode. Pourtant, si vous venez de recevoir une somme et êtes en attente de réinvestissement, les produits d’épargne à court terme, qui garantissent votre capital, sont parfaitement adaptés. Pour le reste de votre patrimoine, « au-delà de l’équivalent de trois mois de revenus, il est conseillé de s’orienter vers des produits à moyen et long terme qui offrent une meilleure rentabilité », conseille Frédérique Sisco, responsable du marketing épargne chez LCL.
Les livrets réglementés non fiscalisés
Il existe deux livrets réglementés : le Livret A ou Bleu (au Crédit Mutuel) et les LDD (Livret de développement durable, ex-Codevi), sur lesquels vous pouvez verser respectivement jusqu’à 22 950 € et 12 000 €. Il n’est pas possible de détenir plus d’un Livret A ou Bleu par personne et uniquement un LDD (deux pour un ménage), mais le cumul des deux produits est autorisé. Ils offrent une rémunération, de 1 % aujourd’hui, nette de toute taxation.
Bon plan. Pour maximiser vos gains, sachez que comme pour tous les livrets, les sommes investies génèrent des intérêts à partir de la quinzaine qui suit. Pour gagner une quinzaine à chaque fois, il faut donc effectuer vos versements le 15 ou le 30 de chaque mois, et vos retraits plutôt le 1er ou le 16.
Les livrets réglementés des banques en ligne
Pour tenter d’engranger plus d’intérêts, tournez-vous vers les « super-livrets » des banques en ligne. Investissez uniquement en période promotionnelle. Car, au-delà, la rémunération chute très fortement. À titre d’exemple, à l’heure où nous bouclons, le livret Zesto (RCI Banque) offre 4 % pendant quatre mois jusqu’à 75 000 €, puis 1,6 % ensuite ; BforBank, 4 % pendant trois mois jusqu’à 10 0000 €, puis 1,25 %. Attention, contrairement aux livrets réglementés, les intérêts des super-livrets sont fiscalisés. « Chaque année, des prélèvements sociaux de 15,5 % sont dus et les intérêts sont, en plus, intégrés aux autres revenus et imposés comme tels », précise Christophe Chaillet, responsable de l’ingénierie patrimoniale chez HSBC France.
Le Plan d’épargne logement
Dernière piste : ouvrez un plan d’épargne logement (PEL), avec un minimum de 225 € à l’ouverture, puis 540 € au moins chaque année (soit 45 €/mois) pendant quatre ans. Au-delà de cette période, vous pouvez compléter vos versements jusqu’à la 10e année du plan, dans la limite du plafond de versements de 61 200 €. Ce placement offre aujourd’hui une rémunération intéressante (2,5 % brut de prélèvements sociaux, soit 2,11 % net). Les intérêts sont exonérés d’impôt jusqu’aux 12 ans du plan. Contrairement à une idée reçue, il est parfaitement possible de casser un PEL avant les 4 ans, mais dans ce cas, il est clôturé automatiquement. Si vous cassez votre plan avant ses 2 ans, l’épargne accumulée sera rémunérée au taux du CEL (Compte épargne logement) en vigueur à la date de clôture (actuellement 0,75 % brut). Au-delà de deux ans, la rémunération de 2,5 % est, en revanche, garantie, ce qui fait du PEL le meilleur placement sans risque à l’heure actuelle.
FiscalitéAu-delà de 12 ans…
Depuis le 1er janvier 2013, une nouvelle taxation (au barème des impôts sur le revenu) des intérêts tirés de livrets ou de PEL de plus de 12 ans est appliquée. Chaque année, vous devez payer à Bercy un acompte de 24 %, sur les intérêts encaissés. Une fois le montant de votre impôt sur le revenu calculé, l’administration fiscale régularise l’année qui suit. En 2015, si le montant d’impôts à payer (sur les revenus encaissés en 2014) est supérieur à l’acompte, vous ne réglerez que la différence. S’il est plus faible, l’administration fiscale vous remboursera du trop versé. Techniquement, c’est votre banque qui prélève chaque année à la source cet acompte et le reverse directement à Bercy.
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